Attack implementation.
[crypto_lab3.git] / rapport / main.tex
1 \documentclass[a4paper,10pt]{article}
2
3 \usepackage[francais]{babel}
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7
8 \usepackage{amssymb,amsmath,amsthm}
9
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13 \usepackage{upquote}
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15 \usepackage[usenames,dvipsnames]{xcolor}
16
17 \title{ICR - Labo \#3 : \textit{Attaque par faute contre RSA-CRT}}
18 \author{G.Burri}
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21 \begin{document}
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23 \nocite{*}
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25 \maketitle
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28 %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
29 \section{Introduction}
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31
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33 %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
34 \section{RSA-CRT}
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36 \subsection{Implémentation}
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38 L'implémentation utilise le langage \emph{C++11}, le compilateur \emph{GCC} 4.9.1, la \emph{library} \emph{GMP} 6.0.0 ainsi que la système de \emph{build} \emph{QBS}~\footnote{\url{http://qt-project.org/wiki/qbs}}.
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40 Le fichier \emph{*.qbs} peut-être ouvert à l'aide de l'environnement de développement \emph{Qt Creator}~\footnote{\url{http://qt-project.org/wiki/Category:Tools::QtCreator}}.
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43 \subsubsection*{Question 1.1 : Comment s'assure-t-on que les routines implémentées fonctionnent correctement ?}
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45 Pour chaque version, standard et restes chinois, une paire de clefs est générée puis trois messages sont testés avec des valeurs différentes correspondantes à $n$, $n-1$ et $n / 2$. Pour le premier cas la vérification de la signature ne doit pas fonctionner car le \emph{plaintext} est trop grand, dans les deux autres cas, on vérifie la signature ainsi qu'une signature altérée (incrémentée de 1).
46
47 Les tests peuvent être lancés avec la commande suivante :
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49 \begin{verbatim}
50 qbs run -- tests
51 \end{verbatim}
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54 \subsubsection*{Question 1.2 : Quel est le gain en terme de temps d'exécution lors de la création d'une signature avec \emph{RSA-CRT} par rapport à la version standard ?}
55
56 Les mesures sont réalisées en générant $20'000$ signatures. Vingt paires de clefs différentes sont utilisées.
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58 Les temps sont mesurés à l'aide de la commande suivante :
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60 \begin{verbatim}
61 qbs run release -- time-measures
62 \end{verbatim}
63
64 \begin{itemize}
65 \item \emph{RSA} standard : $14'800\, ms$ ($740\, \mu s$ par signature).
66 \item \emph{RSA CRT} : $4'466\, ms$ ($223, \mu s$ par signature).
67 \end{itemize}
68
69 La génération de signature avec \emph{RSA CRT} est en moyenne 3.25 fois plus rapide.
70
71
72 \subsubsection*{Question 1.3 : Quels sont les valeurs que l'on peut pré-calculer est stocker hormis $n$ et $d$ afin d'améliorer la vitesse de calcul d'une signature avec \emph{RSA-CRT} ?}
73
74 Les valeurs de $p$, $q$, $d_p$, $d_q$ et $q_{inv}$ sont mémorisées en tant que clef privée. Celles ci sont calculées comme suit.
75
76 \begin{flalign*}
77 e &= 65537 \\
78 \mathbf{p, q} &&\text{deux nombres premiers de 512 bits choisis de manière aléatoire} \\
79 n &= p * q \\
80 \varphi(n) &= (p - 1) * (q - 1) \\
81 d &= e^{-1} ~(mod ~\varphi(n)) \\
82 \mathbf{d_p} &= d ~(mod ~p - 1) \\
83 \mathbf{d_q} &= d ~(mod ~q - 1) \\
84 \mathbf{q_{inv}} &= q^{-1} ~(mod p)
85 \end{flalign*}
86
87
88 La signature $sig$ du message $m$ peut être ensuite calculée comme suit.
89
90 \begin{flalign*}
91 s_p &= m^{d_p} ~(mod ~p) &\\
92 s_q &= m^{d_q} ~(mod ~q) \\
93 \mathbf{sig} &= s_q + ((q_{inv} \cdot (s_p - s_q)) ~mod ~p) \cdot q
94 \end{flalign*}
95
96
97 %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
98 \section{L'attaque de \emph{Boneh-DeMillo-Lipton}}
99
100 \subsection{Fonctionnement}
101
102 D'après le document \cite{Boneh-DeMillo-Lipton-attack} :
103
104 \begin{flalign*}
105 q &= gcd(m - sign'^e, n) &
106 \end{flalign*}
107
108 Où :
109
110 \begin{itemize}
111 \item $m$ : le message signé avec $sign'$
112 \item $sign'$ : la signature calculé avec un $p$ altéré.
113 \end{itemize}
114
115
116 Nous pouvons alors facilement retrouver $p$:
117
118 \begin{flalign*}
119 p &= n / q &
120 \end{flalign*}
121
122 Il est alors trivial de reconstituer la clef privée à partir de $p$ et $q$.
123
124 \subsubsection*{Question 2.1 : En pratique, comment est-il possible d'introduire des fautes dans l'implémentation d'un algorithme cryptographique ?}
125
126 Voici une liste de techniques issues du document \cite{Barenghi-Breveglieri-Koren-Naccache-fault-injection} :
127
128 \begin{itemize}
129 \item Variation du niveau de voltage de l'alimentation électrique ;
130 \item Injection d’irrégularités dans le \emph{clock} de l'horloge ;
131 \item Champs magnétique ;
132 \item Émission de radiations ;
133 \item Surchauffe de l'appareil ;
134 \item Exposition à une lumière intense.
135 \end{itemize}
136
137
138 \subsubsection*{Est-ce que cette attaque fonctionne dans le cas d'un bourrage non déterministe ?}
139
140
141
142
143 \subsection{Implémentation}
144
145 Cette attaque est illustrée dans la fonction \texttt{Tests::doAttack()}. Pour tester cette attaque :
146
147 \begin{verbatim}
148 qbs run -- attack
149 \end{verbatim}
150
151
152 %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
153 \section{Le \flqq truc \frqq de \emph{Shamir}}
154
155 \subsection{Fonctionnement}
156
157 (maths)
158
159 %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
160 \section{Conclusion}
161
162
163 %
164 % Fault Injection Attacks on Cryptographic Devices: Theory, Practice and Countermeasures
165
166
167 \bibliographystyle{plain}
168 \bibliography{main}
169
170 \end{document}